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- Hackathon de la transition GAIA
Design général du hackathon
Comme décrit dans l’article suivant le hackathon de la transition GAIA s’est passé les 13, 14 et 15 novembre derniers au Mediacampus avec les entreprises Hyper U Guichen, ASI, GRDF et Enedis.
Les groupes de participants ont été constitués à la fois d’étudiants du MS Acteur pour la Transition Ecologique et du MSc Sustainable Business Impact, et de collaborateurs de chaque entreprise impliquée. Le but était de créer des groupes aux compétences variées : les étudiants, extérieurs au sujet, apportent un regard neuf et créatif sur une problématique qu’ils ne découvrent qu’à un instant t. Les collaborateurs, eux, peuvent apporter une expertise métier ou une connaissance du fonctionnement intérieur à leur structure et compléter efficacement le cheminement de la réflexion.
La méthodologie de développement du hackathon, s’est appuyée largement sur celle du double diamant, enchaînement d’ateliers de design thinking en équipe encadrés par un facilitateur.
Mécanique pédagogique
Le challenge, au niveau pédagogique, s’est situé à plusieurs niveaux :
- En premier lieu il fallait que les groupes se soudent très vite et se fassent confiance pour travailler ensemble.
- Le temps du hackathon était très court pour pouvoir appréhender en profondeur la problématique.
- Les 4 entreprises devaient avancer en même temps dans le déroulé pédagogique global, malgré des problématiques différentes.
En entrée de hackathon, le commanditaire de chaque entreprise a exposé la problématique à chacun de ses groupes et s’est ensuivi un temps d’échanges, de questions / réponses (avec la méthode QQOQCP en point de repère).
Pour la partie design thinking le choix a été fait de créer des templates d’activités personnalisés à chaque entreprise permettant le cheminement intellectuel suivant pour les groupes.
Partie exploratoire du double diamant
- Analyser la chaîne de valeur de chaque entreprise, ou le processus impacté par la problématique.
- Analyser comment la transition écologique et sociale impacte cette chaîne de valeur et ce processus, où sont les leviers et les freins.
- Analyser le rôle des parties prenantes dans la mise en place de cette transition écologique.
- Se centrer sur la partie prenante client et analyser son degré d’acceptabilité.
Ensuite une phase de transition consistait à atterrir et lister les problèmes en les priorisant.
Partie solutions / prototypage
L’atelier LEGO SERIOUS PLAY a permis, selon le protocole :
- De faire prendre initialement conscience aux participants de la notion de métaphore associée aux LEGO : une brique peut représenter une idée, un concept, un élément de l’entreprise… tout est représentable avec les LEGO.
- D’emmener les participants à élaborer des solutions individuellement aux problèmes relevés le matin.
- De les mettre en perspective collectivement, de les relier et d’en raconter l’histoire.
Un crash test a été fait en fin de première journée auprès du commanditaire en racontant l’histoire construite avec les LEGO, puis une session d’amélioration suite aux remarques effectuées, en début de seconde journée.
©Charles Raymond-Duhamel – ©Charlotte Defarges
Pitches
Une fois la solution retenue, toute la matinée de la seconde journée a permis aux étudiants de construire une vidéo de teasing de la solution, et de construire l’argumentaire à pitcher l’après midi.
©Charles Raymond-Duhamel – ©Charlotte Defarges
Bilan
Les participants et en particulier les entreprises ont fortement apprécié le déroulé et l’enchaînement des activités, ainsi que la personnalisation des templates d’activités.
De notre point de vue, le temps a été un peu trop court (également relevé par les étudiants), pour la partie exploration de la problématique et échanges avec le commanditaire. La dynamique de l’atelier LEGO a fonctionné et a apporté une touche ludique à un contenu très dense, mais a été parfois diversement perçue, selon le profil des apprenants. Ce type d’atelier est en effet un challenge pour les individus qui ne sont pas majoritairement visuels ou kinesthésiques!
Pour conclure, ce fut une expérience extrêmement riche et un beau résultat pour une première édition !
©Charles Raymond-Duhamel – ©Charlotte Defarges
